Sophrologie et Tabagisme

sophrologie et arrêt du tabac

Fumer est dangereux pour la santé, tous les fumeurs le savent mais font semblant de l’ignorer.

A partir de 10 cigarettes par jour, le fumeur atteint progressivement sa santé et provoque d’importantes modifications physiologiques dans tout son organisme. Avant d’indiquer au sujet les différentes étapes nécessaires à sa désintoxication, il faudra déterminer quel est son degré de dépendance tabagique, connaître l’histoire de son tabagisme, ainsi que sa motivation profonde pour s’arrêter. Si cette motivation n’est pas sincère et personnelle, la prise en charge thérapeutique sera inutile.

Pourquoi commence-t-on à fumer ?

C’est surtout cette question qu’il convient de se poser car, une fois les dépendances installées, chacun sait que l’arrêt de la cigarette est une démarche longue et difficile. Les raisons pour lesquelles on commence à fumer et celles pour lesquelles on continue sont bien différentes.

Le rôle des parents, des éducateurs, de l’entourage familial et social pour prévenir l’entrée des jeunes générations dans le tabagisme est un enjeu vital. Mieux comprendre pourquoi les jeunes commencent à fumer est important pour ouvrir le dialogue avec eux et les guider vers une vie sans tabac.

La cigarette : le « fruit défendu » pour appartenir à un groupe et s’opposer aux parents

La toute première cigarette se fume généralement à l’adolescence, un âge fragile et décisif au cours duquel la personnalité se construit, où les copains sont plus importants que tout et où l’on souhaite adopter la norme sociale tout en prenant de la distance avec la cellule familiale. L’ado expérimente alors toutes sortes de comportements à risques parfois subversifs, souvent poussé par l’influence des pairs, pour abandonner cette image d’enfant parfait portée par ses parents, pour grandir et s’émanciper. La cigarette peut alors l’aider symboliquement à passer du statut d’adolescent à celui d’adulte.

Une fois passés les bouleversements de l’adolescence, on peut imaginer que le jeune va retrouver une pensée plus rationnelle et mesurer les inconvénients de sa consommation (impact financier, dépendance, essoufflement, désordres esthétiques…). Pourtant, ils sont nombreux à s’installer dans le tabagisme après ces premières expérimentations. Il est vrai que les avertissements sanitaires n’ont que peu d’influence à un âge où l’on se sent invincible, où l’on pense que les conséquences des maladies liées au tabac sont très lointaines et improbables. Les jeunes sont également persuadés – à tort bien sûr – qu’ils pourront arrêter de fumer sans problème dès qu’ils l’auront décidé. Mais, il se peut également que le piège se soit déjà refermé et que la dépendance à la nicotine, insidieusement installée, les pousse inexorablement à fumer.

Source : http://www.smoking-stopper.com/pourquoi-fume-t-on/

Pour connaître l’histoire du tabagisme du sujet il faudra procéder à une anamnèse (Entretien que le sophrologue dirige auprès de son client afin de s’informer sur l’histoire événementielle, l’histoire de vie du client) très précise avec un questionnement spécifique pour cerner le type de tabagisme.

Dans un premier temps il sera intéressant de comprendre pourquoi la personne présente l’addiction, quelles sont ses motivations, les bénéfices qu’elle en tire …et ensuite, il faudra déterminer sa motivation au changement … Sans motivation, il est difficile d’envisager de débarrasser quelqu’un d’une addiction, voilà peut-être le premier travail à faire avec elle …

 

Le plaisir de fumer va être remplacé par le plaisir de respirer pleinement. Par son travail sur la conscience, la sophrologie est une réponse idéale pour prendre en main le projet d’arrêt du tabac. La première étape consiste à se réapproprier sa respiration, à prendre conscience du besoin de bien respirer.

Cet exercice de respiration peut être couplé à une prise de conscience du corps en allant « visiter », grâce aux sensations corporelles, le fonctionnement interne des organes par une « technique autoscopique » axée sur un voyage imaginaire dans la bouche, le larynx, le pharynx, les cordes vocales, les bronches et les poumons. Cet exercice est extrêmement puissant pour prendre conscience de l’impact du tabac sur sa santé physique.

La personne apprend à être plus à l’écoute d’elle-même et à distinguer ses vrais besoins. Le sophrologue apprend à réaliser des exercices faciles à pratiquer en inter-séance afin de devenir progressivement autonome et devenir acteur de sa détente.

La personne pourra ensuite remplacer sa pratique addictive par une pensée positive, un geste de détente, facilitant la gestion de l’anxiété. Par exemple, au lieu d’allumer une cigarette pour se déstresser, la personne pourra pratiquer plusieurs respirations abdominales avec l’intention d’évacuer les tensions. C’est la répétition du geste et l’intention positive qui vont aider la personne à ancrer en elle la détente. Un meilleur accès à ses ressources, une façon de vivre plus harmonieuse dans le présent sont les objectifs de l’apprentissage de ces techniques de sophrologie.

 

Julie Blondeau
Sophrologue certifiée EFDS®

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