Comment choisir son école de sophrologie ?

choisir son ecole de sophrologie

Choisir son école de sophrologie, pas si simple …

Ce questionnement est forcément légitime lorsqu’un futur praticien décide de se former pour concrétiser un projet professionnel. La réponse n’est évidemment pas limpide, tant les écoles ont eu tendance à se multiplier en surfant sur la vague du succès rencontré par la sophrologie.

Logiquement, tel directeur d’école, qui par ailleurs, est également à la direction d’un syndicat ou d’une fédération, fera la promotion de son école. De même, les forums de discussion sur le web abordant ce sujet sont généralement trustés par ces personnes.

Voici quelques pistes de réflexion à suivre, à défricher et à s’accaparer pour trouver une bonne école de sophrologie, celle qui est avant tout en adéquation avec vos attentes et votre projet professionnel

Ecole de sophrologie : les références à connaître

Sachez que la sophrologie est reconnue par l’état français, mais n’est pas réglementée. Aucun diplôme d’état n’est délivré en sophrologie. A titre informatif, notez qu’aucun syndicat et qu’aucune fédération ne sont reconnus par l’état. Autrement dit : les écoles de sophrologie n’ont de reconnaissance que ce qu’elles veulent bien s’octroyer elles-mêmes.

La question de la formation à distance fait débat, à juste titre. Pour un apprentissage solide, rien ne remplace la formation présentielle, en salle de classe, ou en classe virtuelle avec un formateur, qui exerce lui-même en cabinet pour être connecté à la réalité de terrain et les demandes des clients.

Préférez ainsi l’accompagnement et surtout une école proposant une supervision sur des premiers cas concrets durant votre cursus de formation, qui apportent indéniablement une valeur ajoutée.

Par contre, évitez de participer à des cursus collectifs où le nombre de stagiaires est important. Rien ne vaut le suivi personnalisé, entre les séances présentielles. Enfin, il est conseillé de délaisser les écoles qui privilégient un seul et unique courant de pensées. C’est une vue de l’esprit étroite, qui ne permet pas de s’ouvrir vers d’autres modes de pensées, pouvant se compléter ou s’imbriquer.

Se repérer parmi les divers courants en sophrologie

Comme dans de nombreuses sciences, plusieurs courants de pensées tracent leur propre sillon. L’ensemble de ce tableau forme un enchevêtrement dans lequel le non initié aura bien du mal à se repérer, d’autant que chaque courant entretient son lot de détracteurs. La réflexion en amont du futur praticien est alors essentielle. Il faut s’interroger sur ses attentes, ses aspirations, ses objectifs et sa vision.

L’Ecole Française de Sophrothérapie a souhaité avant tout mettre en avant la richesse de la sophrologie, en empruntant en partie aux divers courants de pensée, leurs philosophies, leurs techniques, leurs intérêts, leurs avantages, tout en tenant compte des critiques, et de leurs inconvénients. Dans cette optique, l’EFDS a fondé le courant de la sophrologie psycho-comportementale.

La personne intéressée pour se former au métier de sophrologue doit faire le tri, par rapport à ses attentes, via l’attention portée aux programmes pédagogiques proposés, et par rapport au type de formation qui lui convient : cursus intensif ou étalé sur plusieurs mois ? En session collective ou en accompagnement individuel ?

Autre élément qui « compte » : votre budget à mettre en perspective des tarifs pratiqués !

La meilleure démarche reste de prendre contact directement auprès d’un formateur ou d’un directeur d’école, capables de vous informer, voire éventuellement auprès d’anciens stagiaires.

La chambre syndicale de la sophrologie, édite un classement des écoles de sophrologie que vous pouvez consulter sur leur site.

Sébastien BORCHI
Directeur EFDS

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